Dans une interview précédente, nous avons échangé sur ton métier et ta vie professionnelle en tant qu’analyste programmeur mais que se passe-t-il une fois l’écran éteint ?
Mes parents ont toujours eu un potager et j’ai très tôt eu le plaisir de pouvoir consommer des fruits et légumes du jardin.
J’ai donc moi aussi dès que j’ai eu la possibilité de le faire, créer mon propre potager.
Lorsque que comme moi on a décidé de ne jamais faire appel aux traitements chimiques préventifs ou curatifs des plans, on s’expose tout naturellement parfois aux ravageurs ou aux maladies.
Il faut accepter cela et s’adapter.
Effectivement, en dehors du fait d’éprouver un réel plaisir à produire mes propres légumes bio, et avoir la satisfaction de nourrir ma famille grâce au fruit du travail de la terre et avec des produits sains, je souhaite sincèrement m’engager pour la planète. Je suis papa de deux garçons et cultiver mon jardin c’est un combat pacifique que je mène pour eux et les générations futures. C’est un engagement environnemental mais aussi presque un acte politique car on s’intéresse à tout ce qui concerne les pesticides et leurs dangers pour notre santé, aux valeurs essentielles que l’on souhaite transmettre à nos enfants, à ce qui empoisonne notre monde…
En jardinant, on apprend à suivre et respecter le rythme de la nature et contribuer à réduire notre empreinte écologique. Jardiner c’est également réfléchir et se questionner sur la vie de notre jardin (quand et quoi planter, comment) et sur la vie en général, c’est apprendre à prendre le temps mais ne pas le maîtriser.
« Réduire notre conso c'est partout, tout le temps, sans exception. »
Oui, il est vrai que j’aime que mes convictions personnelles soient en accord avec les valeurs de mon entreprise et j’aime avoir la liberté de pouvoir les appliquer aussi au bureau.
A titre d’exemple, je peux prendre le téléphone portable : jusqu’ici je refusais d’avoir un smartphone qui pollue énormément. Néanmoins mon clapet a atteint ses limites avec les clients à l’international avec qui j’ai besoin de communiquer en visio-conférence. Je me console en me disant que c’est toujours mieux que de prendre l’avion !
Lors de notre dernier team building nous avons longuement échangé sur la politique RSE de GO SYSTEMES et c’est naturellement que j’ai accepté de m’occuper en partie de certains sujets et d’être force de propositions pour améliorer cette dernière.
Déjà La conscience que préparer et entretenir un potager demande de l’investissement personnel. Envie et plaisir sont les maitres mots.
Un potager c’est d’abord du temps pour le préparer correctement. Beaucoup de paramètres entrent en compte.
Il faut adapter les cultures à sa propre terre. Si l’on veut des rendements corrects, on ne fait pas pousser n’importe quoi dans n’importe quelle terre.
Bien enrichir sa terre, faire tourner les cultures, profiter des associations symbiotiques de légumes, bien gérer l’arrosage en fonction des besoins (pailler au maximum) etc.
On trouve beaucoup de conseils éclairés sur le net mais rien ne remplace l’expérience de sa propre terre. Car le potager c’est d’abord la terre et elles sont toutes différentes.
Alors au travail et prenez un maximum de plaisir. La récompense est au bout !
